Bien qu’en 1955 le thème de la durabilité environnementale n’était pas encore un concept populaire, le village de Chamois ne cédait pas aux attraits de la voirie et choisissait la funiculaire comme moyen de connexion du village au fond de la vallée. Le téléphérique était un moyen de transport rapide et direct qui évitait à la fois la construction de routes et, par conséquent, les émissions de gaz nocifs et le bruit de la circulation.
Bien que les descriptions des voyageurs du début du siècle aient déjà identifié la construction d’une route carrossable comme facteur de succès pour l’avenir touristique de la "belle station climatique", comme le rapporte Sylvain Lucat en 1908, la population de Chamois n’a pas choisi cette solution qui aurait nécessairement modifié le paysage environnant. La présence du téléphérique a en effet caractérisé les choix urbanistiques du lieu : les petites rues en pierre qui courent entre les maisons rénovées ont conservé le charme du territoire.
Depuis lors, plusieurs travaux de modernisation ont été effectués pour rendre le téléphérique sûr et confortable.
Le téléphérique est rejoint depuis 2001 par un téléphérique pour le transport des marchandises et des objets encombrants et lourds.